lombricomposteur – Les Transfarmers https://www.lestransfarmers.com Des objets pour la vie Tue, 06 Jun 2023 16:21:18 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.16 https://www.lestransfarmers.com/wp-content/uploads/2020/04/cropped-0-logo-picto-miniature-32x32.png lombricomposteur – Les Transfarmers https://www.lestransfarmers.com 32 32 182392281 Rencontre avec les vers de terre et de compost https://www.lestransfarmers.com/2023/05/12/vers-de-terre-composteur-lombricomposteur/ Fri, 12 May 2023 15:22:26 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=101448 L’article Rencontre avec les vers de terre et de compost est apparu en premier sur Les Transfarmers.

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Vers de terre, vers de compost, vers de lombricompost ?

 

 

 

Le 11 mai, comme chaque année, a lieu la journée mondiale des espèces menacées.
Cette l’occasion de réfléchir à l’importance de la protection des espèces en voie de disparition nous a fait penser au précieux ver de terre. 

 

Alors qu’il joue un rôle majeur dans la biodiversité, le ver de terre est menacé par la culture intensive des sols, les engrais chimiques et les pesticides. Help !

 

Au cœur de notre système de lombricomposteur, le ver de terre a largement inspiré le pot de fleurs composteur Transfarmers. Nous avions envie de vous le présenter.

 

Catastrophe ! Sous nos pieds les lombrics disparaissent et les sols deviennent stériles.

 

Un phénomène qui nous inquiète beaucoup chez Transfarmers, car comme on le voit chaque jour en observant le cycle de vie du pot de fleurs composteur, le lombric crée la vie en gardant la terre (les plantes, les animaux et l’Homme donc !) en bonne santé.

 

C’est bien grâce à son travail de labour et de recyclage que les sols sont oxygénés, nourris, renouvelés, fertiles.

 

Et oui, comme nous le montre le pot de fleurs composteur, le ver de terre allias le ver de compost digère nos déchets verts et crée un super engrais qui vient nourrir directement la plante qui communique avec la partie compost. En récupérant cet or noir, vous nourrissez même les autres plantes de la maison.

 

Y’en a là-dedans !

 

Si certains les voient sans queue ni tête, parfois beurk même, sachez que le lombric possède une grande intelligence. Il a tout à fait conscience de l’écosystème dans lequel il évolue et sait trier ce qu’il aime manger et ce qu’il ne digère pas pour vivre heureux. Il sait aussi adapter le nombre de sa colonie à son environnement et à son alimentation. Et oui, plus vous les nourrissez plus ils se multiplient pour accomplir leur tâche.

 

 

Le saviez-vous ?

Il existe 3 espèces de vers de terre :

Les anéciques, ce que l’on trouve le plus souvent dans nos jardins. Ils creusent de longues galeries qui aèrent la terre et remontent la nuit pour se nourrir de feuilles et autre matière organique. Leurs déjections alimentent la terre.

Les endogés, ou vers vivant en profondeur, nichent au niveau des racines des plantes et ne s’aventurent jamais à la surface.

Et enfin, les épigés, nos chouchous, sont des vers de surface ou de compost qui ne vivent en général pas au-delà de 12 cm sous terre et se nourrissent de matière végétale en décomposition. Il en existe différentes espèces mais la star du lombricompostage c’est l’Eisenia fœtida ! Dans le Pot de fleurs composteur, il évolue entre les épluchures et le terreau qu’il nourrit grâce à ses déjections et aère au quotidien. Un microcosme qui reproduit le cycle de la nature à la maison.

Comme l’abeille est essentielle à la polonisation, le ver de terre l’est pour fertiliser nos sols et assurer notre alimentation et notre survie. Bichonnons-les !

Où trouver des vers pour le compost ou lombricompostage ?

 

Il existe plusieurs espèces de vers pour le compost, mais nous préférons l’espèce esenia fœtida ou ver du fumier. Ces derniers se nourrissent de la matière organique en décomposition à la surface des sols. Esenia fœtida est la star des composteurs ! Il transforme les biodéchets en un compost fin, magnifique, riche et prêt à l’emploi en quelques semaines à quelques mois (selon la nature et la taille des biodéchets).

On peut trouver ces vers sur le site des Transfarmers   mais aussi gratuitement grâce à un donateur sur la plateforme interactive de don de vers de Plus2vers

Combien faut-il de vers pour mon composteur / lombricomposteur ?

Pour lancer un lombricomposteur classique pour 2 personnes, on ajoute en général 150 à 250 grammes de vers (poids sans le substrat, attention à vérifier la quantité de vers effective par rapport au poids total lorsque vous achetez des vers de compost). Cela représente environ 200 individus en moyenne (cela dépend de leur poids, lié à leur stade de maturité)

Puis-je trouver les vers de compost pour mon lombricomposteur dans la nature ?

Les vers que l’on trouve le plus fréquemment dans les jardins sont les gros lombrics qui labourent le sol en profondeur. Ils seront malheureux dans un composteur et ne permettront pas un bon fonctionnement. Le meilleur moyen de récupérer des vers par soi-même, c’est de fouiller dans un composteur de jardin ou un tas de fumier ! Pas toujours évident, c’est pour cette raison que nous proposons des kits de démarrage 🙂 ou toujours de vous tourner vers la plateforme de plus2vers ou encore vers une connaissance qui aurait un composteur (et donc des vers !)

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Réussir son compost https://www.lestransfarmers.com/2023/01/01/reussir-son-compost/ Sat, 31 Dec 2022 23:00:01 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=100413 La bonne résolution 2023 : réussir son compost ! L’arrivée de la nouvelle année… quel programme ! C’est le moment de faire le point sur tout ce que l’on souhaite de différents cette fois. On appelle ça, les bonnes résolutions.Et parmi cette kyrielle de bonnes intentions, combien aboutissent ? Pour ne pas se décourager d’avance, […]

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La bonne résolution 2023 : réussir son compost !

L’arrivée de la nouvelle année… quel programme ! C’est le moment de faire le point sur tout ce que l’on souhaite de différents cette fois. On appelle ça, les bonnes résolutions.
Et parmi cette kyrielle de bonnes intentions, combien aboutissent ? Pour ne pas se décourager d’avance, Transfarmers, l’expert du compostage urbain, vous propose de ne s’atteler (et bien !) qu’à une seule bonne résolution 2023 :
réussir son compost.

Inutile d’avoir épluché tous les livres sur le sujet, d’avoir appris par cœur les plus et les moins de chaque composteur, ni d’avoir retourné Internet à la recherche de réponses à vos questions. Vous êtes prêts ! Avec Transfarmers, nul besoin d’être un pro du compostage pour réussi son compost. C’est simple !

 

Le pot de fleurs composteur Transfarmers c’est : 

Un objet beau, décoratif et écolo qui allie le principe du lombricompostage à la culture des plantes. Divisé en deux parties qui communiquent, l’objet présente une partie composteur et une partie bac à terreau. Il vous suffit de verser vos épluchures de fruits et légumes dans le composteur et de refermer. Beau travail ! 

À l’intérieur, les vers Eisenia Fetida mangent et digèrent ce que vous leur donnez à manger tout en continuant de faire leur petite vie. Tout cet écosystème alimente en eau et en nutriments la plante que vous aurez préalablement mis en terre : rosiers, aloe vera, pieds de tomates cerise, courges, fraisiers, basilic… ne se sont jamais sentis aussi vivants !

Et mon compost alors ? 

Pas de jus à récupérer, la plante et le pot lui-même absorbent l’excès de jus. 

Pas de seau à vider, le pot de fleurs composteur est dans votre cuisine, votre salon ou sur votre balcon. Vous le remplissez au fur et à mesure que vous cuisinez.

Au bout de quelques mois, les vers ont déjà fabriqué votre premier compost mûr

De temps en temps, vous récupérez le fruit de votre belle collaboration par l’ouverture prévue à cet effet : un super compost qui va booster toutes les autres plantes de la maison. 

Alors, on parie que vous la tiendrez votre résolution 2023 ?

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Découvrez le lombricompost avec Les transfarmers ! https://www.lestransfarmers.com/2022/07/22/lombricompost/ Fri, 22 Jul 2022 14:41:37 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=49284 Découvrez le lombricompost avec Les transfarmers ! Définition du lombricompost Le lombricompost ou vermicompost est un engrais puissant obtenu par la transformation de végétaux morts par des vers de compost. Ces vers souvent appelés vers du fumier sont des cousins du lombric commun. Ils vivent naturellement à la surface des sols et se nourrissent de […]

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Découvrez le lombricompost avec Les transfarmers !

Définition du lombricompost

Le lombricompost ou vermicompost est un engrais puissant obtenu par la transformation de végétaux morts par des vers de compost. Ces vers souvent appelés vers du fumier sont des cousins du lombric commun. Ils vivent naturellement à la surface des sols et se nourrissent de matière organique en décomposition. Leurs déjections enrichissent la terre, ce qui nourrit les sols et aide la végétation alentour à se développer. (Que la nature est bien faite !)

Dans la vie courante, le lombricompostage est une pratique qui peut facilement être mise en place à échelle individuelle. Elle permet de transformer directement et sans intermédiaire les déchets organiques issus de la préparation de repas. C’est l’un des meilleurs engrais au monde, utilisable pour enrichir toutes ses plantes. On allège les poubelles, mais pas que ! Cela désengorge les services de traitement des déchets. On évite le gaspillage de cette ressource et tout en faisant des économies d’engrais. Les épluchures sont composées à 90% d’eau, les incinérer c’est brûler eau et richesse organique. Et polluer, dépenser de l’énergie et de l’argent pour brûler de l’eau ce n’est pas écologique… du tout !

Comment faire du lombricompost ?

épluchures de fruits et légumes sur une planche en bois pour le lombricompost

Pour faire du lombricompost, il convient d’installer un lombricomposteur du commerce ou fait maison (il existe beaucoup de documentation en ligne, si vous avez l’âme bricoleuse). On installe des vers de compost. On peut ensuite commencer à déposer ses déchets organiques en suivant quelques règles élémentaires. Voici une liste de ce que l’on peut sauver de notre poubelle pour le plus grand bien des vers, des plantes et de la planète.

      • épluchures 
      • fanes de radis, de carottes…
      • tiges, feuilles et fleurs fanées
      • champignons
      • trognons et débris de fruits et légumes 
      • thé en sachet de cellulose, en vrac
      • marc de café ou dosettes en cellulose
      • coquilles d’œuf en poudre
      • carton découpé en petits morceaux (exemple boites d’œufs, rouleaux de papier toilette..)

Les vers de compost, avec d’autres micro-organismes (bactéries, levures, champignons, petits insectes) digèrent la matière organique. Ils mangent l’équivalent de leur poids chaque jour pour les transformer en un terreau très riche et fertilisant. Au terme du compostage, le volume initial des déchets peut être divisé jusqu’à 10. Mais patience, il faut compter 4 à 6 mois pour que les biodéchets soient totalement transformés.

accumulation de boites d'œufs en carton entières et déchirées en petits morceaux pour aller au lombricompost

Pour une bonne performance, il est important d’alterner les épluchures avec des morceaux de carton finement découpé. Couper en petits morceaux les plus gros débris de fruits et légumes permet même d’accélérer le processus.

Pas d’inquiétude si vous n’aimez pas les petites bêtes chez vous ! Les vers ne supportent pas la lumière et restent bien à l’abri dans leur lombricomposteur. Et  si vous vous posiez la question, le lombricompost ne génère pas de mauvaise odeur. 

Laissez-nous donc vous présenter ces vers à lombricompost, VER-itables compagnons de la réduction des déchets et ouvriers de la nature !

mains jointes tenant de la terre et des vers de lombricompost au dessus du'un sol terreux

Le ver retenu à l’issue du casting efficacité et adaptation au lombricompostage domestique est le plus souvent l’espèce Eisenia foetida. Ce sont les vers les plus courants en Europe, ils mesurent 5 cm et vivent 3 ans en moyenne. Ils savent survivre à des conditions extrêmes de températures à condition de pouvoir se cacher en profondeur dans la terre. La température idéale pour leur bien-être se situe entre 9 et 25°.

Attention donc, avec les lombricomposteurs en plastiques qui ne sont pas isolants et n’ont pas de compartiment “refuge”. À l’inverse, le Pot de fleurs composteur permet une bonne isolation grâce à la terre cuite. Il offre la possibilité aux vers de venir se réfugier dans la terre de la plante en cas de grand froid ou de canicule. Les vers régulent leur population selon les apports de nourriture et n’ont en général pas besoin d’être renouvelés. Pour un lombricomposteur il faut compter environ 250 individus. Vous pouvez en acheter ici, ou encore  trouver un donneur près de chez vous grâce à la plateforme Plus2vers.

Il existe d’autres espèces de vers qui se nourrissent de matière organique en décomposition comme Eisenia Hortensis (ou Dendrobaena veneta) par exemple, qui supporte mieux la chaleur, mais se reproduit plus lentement, et aussi connu pour être plus fugueur que E. foetida. 

Comment utiliser le lombricompost ?

Le lombricompost peut être utilisé en mélange avec du terreau classique, ou de la simple terre pour planter, replanter, rempoter mais aussi être réparti au pied de plantes directement. Riche en nutriments et en matière organique, cet or noir contient tout ce dont les plantes ont besoin pour croître. (azote, phosphore, calcium, potassium et magnésium). Les plantes qui reçoivent du lombricompost sont généralement plus productives et résistantes aux maladies.

Le lombricompost s’utilise une fois mûr, c’est-à-dire après qu’il ait été transformé par les organismes dont les vers de compost (compter 4 à 6 mois en moyenne). La récolte de compost peut se faire différemment en fonction du dispositif installé mais est en général assez simple. Pour éviter de déranger les vers, il suffit de laisser le composteur ouvert quelques minutes avant de récupérer le compost (les vers craignent la lumière et vont s’enfouir pour se cacher). Si toutefois vous attrapez quelques vers au cours de la manœuvre, il suffira de les remettre dans le composteur !

Enfants accompagnés d'un adulte en train de faire une récolte de lombricompost dans le but de rempoter des petites plantes

Quelle est la différence entre le compost et le lombricompost ?

Compostage

Le compostage étant un terme général, il inclut différentes méthodes de compostage dont certaines n’emploient pas de vers de compost. Cependant, si dans les composteurs de jardins on n’ajoute pas toujours des vers de compost, la plupart du temps si la composition du sol et la biodiversité le permettent, ces derniers viennent spontanément coloniser le composteur. 

Lombricompostage

Le lombricompostage implique impérativement l’ajout de vers de compost dans le système car un dispositif hors sol ne peut être colonisé naturellement par les vers de compost. Placé en intérieur ou en extérieur, productif toute l’année, ce système est celui qui produit le meilleur compost prêt à l’usage pour les plantes. 

Comment fonctionne un lombricomposteur ?

Le lombricomposteur fonctionne avec la seule force de la nature et quelques précautions. Il n’y a qu’à jeter ses déchets végétaux et suivre quelques règles simples comme l’équilibre humide et sec pour obtenir un beau compost prêt à l’emploi en quelques mois. Alternez les apports d’épluchures, trognons et morceaux de fruits / légumes avec des petits morceaux de carton découpé et le tour est joué. Les  micro-organismes et les vers n’ont plus qu’à digérer toute cette nourriture et ainsi fabriquer cet engrais 100% naturel. Selon les modèles, il peut y avoir une seule ou deux ouvertures distinctes pour introduire les déchets et extraire le compost (comme sur le pot de fleurs composteur qui dispose d’une entrée et d’une sortie) ou encore un robinet servant à évacuer le jus de compost.

Quel lombricomposteur acheter ?

Il faut toujours commencer par définir ses critères : prix, esthétique, made in france, matières, taille, pour l’intérieur, l’extérieur ou les 2… 

Vous n’avez pas de jardin ou vous préférez avoir un composteur dans votre cuisine ? Le lombricomposteur d’intérieur est fait pour vous. Compact et produisant un compost de haute qualité grâce aux vers, il y en a pour tous les goûts et budgets. Le plus courant est le lombricomposteur à étages ( malheureusement le plus souvent en plastique), mais l’offre tend à se diversifier et il existe maintenant de plus en plus de composteurs conçus dans d’autres matériaux plus respectueux de la nature (bois, terre cuite, métal) et d’autres formes pensées pour optimiser le fonctionnement et mieux se fondre dans les intérieurs. Nous avons par exemple eu l’idée de rapprocher le compost des plantes pour créer tout un écosystème dans un objet compact dans des matériaux nobles et durables comme la terre cuite et le liège (voir le pot de fleurs composteur). 

Attention toutefois car avec l’arrivée de nouveaux produits sur le marché et le manque de recul, il faut rester vigilant à l’usage et étudier le sujet pour bien comprendre comment celui de votre choix fonctionne avant de se lancer. Il est important de se poser les bonnes questions pour s’assurer que le produit s’adapte à vos valeurs, vos besoins et votre mode de vie. Exemple de questions :

      • Taille de l’objet (encombrement)
      • Installation possible en intérieur, extérieur, ou les 2 et sous quelles conditions
      • Fonctionnement
      • Récolte
      • Autonomie lors d’absence
      • Production ou non de jus de compost
      • À combien de personne convient-il
      • Matériaux et lieu de fabrication
      • Autres particularités…

Quel entretien pour mon lombricomposteur ?

Selon le modèle, l’entretien est en général relativement simple. Prenez bien soin de l’extérieur, tout comme vous le feriez avec n’importe quel meuble ou objet souvent manipulé dont vous avez envie de soigner l’apparence. Aussi, un entretien régulier est toujours plus simple qu’un gros nettoyage après une longue période ! En règle générale, vous pouvez passer un coup d’éponge et penser à balayer autour si certains petits déchets sont tombés à côté. L’intérieur du lombricomposteur n’a habituellement pas besoin d’être nettoyé, sauf s’il doit exceptionnellement être vidé. À ce moment-là, il est recommandé de le nettoyer de fond en comble pour le stocker ou le relancer. Renseignez-vous sur les particularités des matériaux qui composent le produit afin de ne pas utiliser de produits d’entretien inadaptés. En général, l’eau, le savon et éventuellement un peu de vinaigre blanc suffisent et conviennent à toutes les surfaces !

Combien coûte un lombricomposteur ?

Selon le modèle choisi, un lombricomposteur coûte entre 70 et 300€. Il y a des moyens de réduire les coûts : vous pouvez fabriquer votre propre lombricomposteur, vous procurer des vers via des associations (plus2vers) ou des voisins mais également vous renseigner auprès de votre municipalité pour obtenir une subvention (certaines communes remboursent jusqu’à 50€ selon certaines conditions, à savoir pour le lombricomposteur en général habitat collectif sans jardin)

Texte et illustration Les Transfarmers • Photos Les Transfarmers, Freepik 

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Comment choisir son composteur https://www.lestransfarmers.com/2021/07/12/comment-choisir-composteur/ Mon, 12 Jul 2021 16:22:00 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=19807 L’article Comment choisir son composteur est apparu en premier sur Les Transfarmers.

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Comment bien choisir son composteur ?

 

composition visuelles de biodéchets sur fond blanc : poivrons, épluchures de pomme et carotte, pomme de terre persil, peau de banane

 

Ça y’est, vous êtes prêt.e à passer le cap : choisir un composteur ! Jeter vos épluchures et trognons à la poubelle, cela commence à vous chafouiner et vous sentez l’étau se resserrer… Mais pour choisir, il faut connaître ! Alors vous épluchez (c’est le cas de le dire) les différentes solutions pour composter. Loin d’être une activité réservée aux hurluberlus, composter deviendra même obligatoire d’ici peu de temps. Et à raison ! C’est un premier pas pour se responsabiliser et sensibiliser son entourage.

L’immense majorité de la production de déchets échappe à notre contrôle ! Une fois partis dans les circuits de traitement (quand ils ne sont pas tout simplement libérés dans la nature), on ne sait pas vraiment comment cela se termine (et même quand on fait bien le tri). Alors qu’en gérant nous-mêmes nos biodéchets, nous savons exactement ce qui se passe à la fin !

Que ce soit sous notre toit, dans notre cour, dans le jardin ou dans le quartier, il existe des solutions pour que tout le monde puisse aisément transformer ses épluchures en terreau ! Alors quel composteur choisir ? Au delà de la question du budget, il faut faire un petit tour d’horizon de ce qui pourrait devenir votre petite usine à fabriquer de la terre.

 

 

Les composteurs d’extérieur

 

1 – Le composteur de jardin

Bien-sûr, ce dernier implique d’avoir un jardin. Il existe des modèles différents, en bois ou en plastique, qui ont l’avantage de présenter un grand volume qui permet de composter l’ensemble des déchets végétaux d’une famille. Certaines municipalités les distribuent gratuitement, il suffit de se renseigner en mairie. Il est également possible de fabriquer soi-même ce type de composteur moyennant peu de frais, avec du matériel de récupération par exemple. Vous trouverez facilement des tutoriels sur internet pour vous inspirer ou à suivre à la lettre.

Vous trouverez aussi des composteurs d’extérieur deux-en-un qui sont associés à une jardinière, un pot de fleurs ou un potager. Ces objets ou installations s’inspirent du concept de « keyhole » ou trou de serrure, qui consiste à avoir des plantations autour de points de compostage de façon à ce que les plantes puissent profiter de l’eau et des nutriments contenus dans les déchets.

 

personne jetant ses biodéchets dans un composteur extérieur

 

2 – Le compostage en pied d’immeuble ou de quartier

Si vous vivez en appartement, vous avez peut-être la chance d’avoir un composteur en pied d’immeuble ! Profitez-en ! Si vous souhaitez mettre en place de type de dispositif, il faut toutefois se mettre d’accord avec la copropriété et s’impliquer dans sa gestion et son entretien. Tout dépend de la qualité des échanges que vous avez avec vos voisins, ainsi que du temps que vous aurez à y consacrer car cette mise en place, si elle est acceptée, peut être assez chronophage mais très conviviale !

Dans votre quartier se trouve peut-être une association, un jardin partagé… Ce type d’initiative se développe et en y prenant part vous pouvez avoir l’accès à un composteur partagé !

Le seul inconvénient de ce format de composteurs est qu’il sont en général placés à distance de la cuisine où l’on génère les déchets. Pour éviter de faire trop d’allers-retours pour l’alimenter, il peut être utile d’avoir un récipient intermédiaire à portée de main ou même un composteur d’appoint à l’intérieur.

 

Seau à compost versus composteur de cuisine

 

illustration de seau à compost - bioseau- en noir et blancLorsque l’on cherche un composteur, et que l’on tape « composteur de cuisine » dans un moteur de recherche, on tombe souvent sur des petits seaux tous mignons, avec parfois écrit « compost » dessus. Attention, ces objets ne sont pas des composteurs ! Il s’agit simplement d’un récipient – ou bio-seau – permettant de stocker vos biodéchets avant d’aller les jeter dans un composteur. Ne vous y méprenez pas, même si ces objets peuvent avoir une utilité, ils ne sont pas indispensables et ne peuvent en aucun cas remplacer un composteur.

Parfois équipés d’un filtre permettant à l’air d’y entrer pour éviter que le contenu ne pourrisse tout en empêchant les intrusions d’insectes, ce produit est seulement un contenant intermédiaire entre votre cuisine et le composteur que vous utilisez. Il peut également servir à stocker vos déchets si vous bénéficiez d’une collecte séparée des biodéchets.

Les composteurs d’intérieur

  1. Le lombricomposteur

Dans la famille des composteurs, on en trouve qui peuvent s’utiliser à l’intérieur pour les personnes qui n’ont pas d’extérieur ou qui préfèrent l’avoir à portée de main. Les composteurs d’intérieur sont en général des lombricomposteurs, c’est-à-dire que ce sont des vers de terre, cousins des lombrics, qui vont finir de transformer vos déchets en un magnifique terreau, fruit de leur digestion. Les vers de compost craignent la lumière et restent bien sagement dans leur composteur où ils ont tout ce qu’il faut pour vivre.

Ce mode de compostage est très efficace et si le fait d’avoir des vers de terre chez soi peut faire bizarre, c’est à ce jour la façon la plus rapide et qui offre le plus beau résultat que nous connaissons. Le compost mûr est d’une qualité remarquable. Il existe une variété assez large de composteurs d’appartement dont certains peuvent également s’installer dehors à l’abri. On les trouve de différentes tailles et conçus dans des différents matériaux allant du composteur en plastique à étages au pot de fleurs composteur design en terre cuite en passant par le composteur en bois mais aussi dans de nouveaux matériaux.

Tout dépend du budget et de ses attentes d’un point de vue pratique, capacité d’absorption, esthétique et philosophie. Il existe aussi une grande quantité de vidéos tutorielles pour en fabriquer soi-même à moindre coût. Certaines villes participent à l’achat de composteurs individuels, cela vaut le coup de se renseigner avant de choisir un modèle.

 

Pot defleurs composteur en terre cuite sur un balcon avec ses dimensions

Le Pot de fleurs composteur des Transfarmers, s’utilise en intérieur comme en extérieur sur un balcon par exemple. Un espace de culture est relié à une partie composteur, ce qui permet à la plante de bénéficier de l’eau et des nutriments contenus dans le compost.

 

  1. Les composteurs d’intérieur sans vers

Le Bokashi

Le bokashi fonctionne comme une poubelle que l’on doit ensemencer avec un activateur qui va permettre une fermentation des déchets. Il est muni d’un robinet permettant de récupérer le jus extrait des déchets et qui, dilué, peut servir d’engrais liquide. Après deux semaines de fermentation, le contenu est mûr pour être transféré afin de terminer sa transformation. C’est donc une solution « intermédiaire » qui a l’avantage de pouvoir s’installer en cuisine et de s’utiliser comme une poubelle.

Seulement, il ne faut pas s’attendre à récupérer du terreau à la sortie : en effet, l’aspect des biodéchets reste similaire après les deux semaines de fermentation, il faut ensuite passer à une étape d’enfouissement pour que tout se transforme en terreau – étape qui prend plusieurs mois. Cela implique d’avoir un espace pour la suite de la maturation des déchets avant de pouvoir utiliser le compost.

Le sac à compost

Le sac à compost quant à lui est comme son nom l’indique, un simple sac mais qui respire grâce à un maillage fin. On y mêle ses déchets avec du terreau, on le retourne de temps en temps et on attend. Les déchets se dégradent naturellement grâce à l’action du temps et des micro-organismes naturellement présents. Ce processus passif ne nécessitant pas d’ajout de vers de compost prend beaucoup plus de temps que les autres solutions.

Ces composteurs ne permettent pas de récolter de compost avant que la totalité ne soit complètement transformée. Cela implique de fonctionner par roulement avec plusieurs contenants ou de faire une pause lorsque que le composteur est plein. Cumuler les deux sortes peut-être une solution intéressante.

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Nous avons fait le tour des différents composteurs disponibles sur le marché. À vous de choisir le composteur de vos rêves pour éviter ce fâcheux gaspillage aux mauvaises répercussions écologiques et économiques.

Texte et illustration Les Transfarmers • Photos Les Transfarmers, Freepik 

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Zoom sur la fabrication du Pot composteur : interview d’Etienne Drouilly des Poteries d’Amance https://www.lestransfarmers.com/2021/02/02/pot-composteur-fabrication-interview-etienne-drouilly-poteries-amance/ https://www.lestransfarmers.com/2021/02/02/pot-composteur-fabrication-interview-etienne-drouilly-poteries-amance/#comments Tue, 02 Feb 2021 13:43:23 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=8623 L’article Zoom sur la fabrication du Pot composteur : interview d’Etienne Drouilly des Poteries d’Amance est apparu en premier sur Les Transfarmers.

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S’il a fallu plusieurs années de travail pour mettre au point le système et le design du Pot de fleurs composteur, la fabrication de l’objet en terre cuite demande chaque jour un vrai savoir-faire. Etienne Drouilly, co-dirigeant de la Poterie d’Amance, revient sur toutes les étapes de fabrication du pot. De l’élaboration de sa barbotine à la cuisson de la pièce, cet artisan traditionnel fabrique 100% français. Une démarche qui a du sens et qui a touché l’ADN Transfarmers.

Etienne Drouilly fabricant du pot de fleurs composteur

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai eu un parcours classique de céramiste. 3 ans en école de modeleur céramiste à Longchamp où j’ai étudié la conception des moules et des produits. Un stage où j’ai pu davantage travailler la décoration et l’émaillage des objets en céramique. Et enfin, une formation en fabrication d’émail en Suisse avant d’intégrer la Poterie familiale d’Amance il y a 30 ans.

Quelques mots sur la Poterie d’Amance ?

Créée en 1892 par la famille alsacienne Vingerver dans le but d’exploiter les gisements de grés environnants, le petit atelier de la poterie-tuilerie fabriquait seulement des objet utilitaires en grès. Rachetée dans les années 30 par mon grand-père, la poterie s’est agrandie. On y fabriquait alors uniquement des pots de fleurs en terre cuite. Mais après le choc pétrolier nous avons dû nous développer et concevoir davantage de produits du quotidien. Depuis les années 80, les potiers horticoles n’existent plus et nous avons adapté notre fabrication aux demandes actuelles : tuiles, carrelages, pots de jardin aux épis de faitage, accessoires de décoration… Aujourd’hui, nous maîtrisons 7 méthodes de fabrication différentes : prototypage, modelage, fabrication, émaillage, décoration… Tout est fait sur place dans le respect des traditions de l’artisanat français. Nous sommes d’ailleurs fiers de faire partie des rares enseignes labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant.

Quel artisan êtes-vous ? Comment travaillez-vous ?

Je m’efforce de perpétuer les traditions transmises par mon grand-père et que je communique à ma fille à mon tour. Mon frère David et moi travaillons ensemble et faisons partie d’un groupe de céramistes associés pour répondre aux diverses demandes. Nous mettons en synergie nos savoir-faire avec ceux de deux autres partenaires locaux afin de produire plus et mieux. En fabriquant notre propre argile et nos produits de A à Z, nous produisons 100% français.

Quelles sont les caractéristiques de votre argile rouge ?

Notre argile rouge, c’est la terre de Champagne. Aujourd’hui, très peu d’entreprises céramiques utilisent leur propre argile pour fabriquer leurs objets. La carrière que nous exploitons nous offre une argile artisanale peu chargée en oxyde de fer, dont la couleur claire et légère diffère des argiles industrielles.

Nous récoltons la terre et la laissons sécher dehors pendant 1 an avant de l’abriter sous un hangar pendant une nouvelle année encore. Nous la réduisons ensuite en poudre avant d’y ajouter de l’eau. C’est ce qui va créer la barbotine qui servira au coulage. Notre terre est plus résistante à la cuisson.
En France, nous sommes une trentaine de céramistes à posséder notre carrière et seulement 3 ou 4 à fabriquer notre barbotine.

Quelles sont vos étapes principales de fabrication du Pot de fleurs composteur ?

Le matin nous assemblons les moules et les remplissons de barbotine. Pendant 4 à 5 heures, le moule va aspirer l’eau et la terre va se déposer tout autour de la matrice en plâtre jusqu’à former les contours de la pièce. Il faut bien remuer et surveiller l’épaisseur de la paroi du pot qui se forme avant d’éliminer le surplus de matière.

Le soir nous préparons les pièces qui seront démoulées le lendemain. Une fois démoulés, les pots sèchent à l’air libre pendant 4 à 5 heures. Durant ce temps, mon frère et moi procédons aux finitions à la main (retirer les traces du moule, tamponner le logo, découper les ouvertures du Pot de fleurs composteur, passer les pièces à l’éponge…). Les pots resteront à température ambiante pendant 6 jours avant de passer à la cuisson au four pendant 18 heures.

Quelles étaient les principales contraintes et difficultés que vous avez rencontrées ? Et quelles solutions avez-vous trouvées ?

La forme est très complexe et cela crée beaucoup de tensions et de déformations notamment au niveau des bouches.

temperature et temps de sechage a surveiller dans l'atelier de fabrication du pot de fleurs composteurNous coulons dans un moule en plâtre à ciel ouvert, ce qui a comme particularité de former l’extérieur de l’objet mais pas l’intérieur. Les pots ne séchant pas de manière uniforme dans le haut et dans le bas, nous avons dû créer un nouveau moule tenant compte de ces différences de séchage. Nous surveillons le temps de séchage comme le lait sur le feu. Les pots ne doivent pas sécher trop rapidement au risque de se fendre. En 2019, nous avons d’ailleurs perdu une très grosse partie de notre production pendant la canicule. Il nous faut trouver l’équilibre parfait entre le temps et la température de cuisson (plus la température est élevée, plus la pièce est solide mais plus elle perd en porosité).

Nous travaillons avec de la matière vivante et créons notre propre argile qui présente des variations d’une fois à une autre. C’est un paramètre supplémentaire avec lequel il faut composer !

Au total, combien de temps et d’essais pour obtenir le Pot de fleurs composteur ?

Empilement de pots composteurs en terre cuite dans l'atelier de la poterie d'AmanceDes centaines de pots produits et deux années de travail. Depuis septembre nous avons un nouveau moule qui pallie aux inconvénients que nous rencontrions avec le premier. Aujourd’hui nous n’avons plus aucun problème avec la taille des bouches. Aussi, les bords du pot sont plus costauds, les finitions plus belles et nous avons ajouté quatre pieds pour stabiliser l’objet.
Mais nous avons encore des pertes. On continue donc de faire évoluer notre travail. D’ici 1 mois ou 2, nous serons vraiment au point sur la production Transfarmers.

Aujourd’hui, combien fabriquez-vous de pots composteurs par mois ?

Nous sommes encore en phase de développement. Avec les chantiers qui se croisent dans l’atelier nous fabriquons jusqu’à 200 pièces par mois.

Etienne Drouilly avec Louis Jamin et Aliette Thomazo dans l'atelier des Poteries d'Amance

Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans ce projet ? et en êtes-vous fier aujourd’hui ?

Outre le fait que l’équipe est très sympathique, c’est un produit novateur, écologique, pile dans l’air du temps et réaliste. Or, on sait qu’allier design et artisanat n’est pas toujours évident. C’est une corde de plus à notre arc et nous en sommes fiers.

Interview de Lola Colin

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Composter, pour quoi faire ? https://www.lestransfarmers.com/2021/01/25/composter-pourquoi/ Mon, 25 Jan 2021 15:05:40 +0000 https://www.lestransfarmers.com/?p=8029 L’article Composter, pour quoi faire ? est apparu en premier sur Les Transfarmers.

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Composter… À quoi ça sert exactement ? “Encore un truc de bobo à la mode… Mais ils nous emmerdent ces écolos ! ” On vous explique le principe car ça vaut vraiment le coup ! C’est un geste facile à mettre en place et tout le monde a à y gagner !

Mais d’abord, composter ça veut dire quoi ?

Le compostage, c’est la dégradation naturelle des matières organiques. C’est un phénomène qui se produit avec toute chose dans la nature, les feuilles qui tombent des arbres, les fleurs fanées, les plantes mortes, les animaux… tout se transforme en humus grâce aux actions combinées de multiples organismes (animaux, bactéries, champignons…) C’est une forme de digestion de masse, qui crée l’humus, la couche supérieure du sol, très riche en nutriments et pleine de propriétés fertilisantes.cycle

On peut voir le compost comme une version “apprivoisée” de l’humus, c’est à dire que nous reproduisons ce cycle naturel en compostant nos déchets organiques et en valorisant le compost obtenu pour nourrir des plantes. Pour résumer, composter c’est rendre à la terre ce qui lui revient.

poubelle 30% des déchets sont compostables

Pourquoi composter ?

Les déchets compostables composent environ 30% de nos poubelles. Ils sont essentiellement composés d’eau et pleins de nutriments susceptibles de nourrir “la matière vivante” (plantes). Aussi, les retirer de nos poubelles, c’est autant de traitement, de ramassage, et de pollution en moins !

En prendre conscience nous rappelle l’importance de préserver nos ressources et nous rapproche inévitablement de la nature.

Les différents moyens de composter

Il existe différents moyens de faire et d’utiliser le compost et ce à plus ou moins grande échelle.

Nous parlerons  des solutions individuelles disponibles pour ne pas gaspiller la matière organique issue des préparations de repas. Seul.e, en famille, en appartement, maison avec ou sans jardin, nous n’avons pas tous les mêmes besoins, contraintes ou possibilités !

Le plus simple : le compost en jardin

Pour ceux qui ont la chance d’avoir un petit lopin de terre, la solution la plus simple c’est d’installer un composteur de jardin. Il suffit d’un grand bac avec un couvercle, percé au fond posé à même le sol. Facile à bricoler avec une grande caisse, un peu enfoncée dans le sol, sur laquelle on pose un couvercle pour éviter les intrusions de nuisibles.

Certaines municipalités mettent des composteurs “tout faits” à la disposition des habitants. Avec cette solution pour composter, il n’y a pas tellement de contrainte car il est dehors et le travail se fait tout seul. Les vers et autres organismes émergent le plus souvent spontanément (selon la nature du sol il peut-être conseillé d’ajouter des vers). Cette solution permet un gros volume de traitement et ne prend pas de place à l’intérieur. Un composteur d’intérieur peut toutefois être utilisé en complément, pour l’avoir à portée de main notamment l’hiver 😉

La collecte séparée

Un certain nombre de communes ont mis en place la collecte séparée des biodéchets. Cela consiste à trier ses biodéchets à part, en général dans un sac / un bac spécial que la ville met à la disposition des usagers pour qu’ils soient ramassés régulièrement. Ils sont ensuite traités de façon industrielle pour les transformer en compost ou en biogaz(méthanisation). Dans cette solution, pas besoin de trier le végétal de l’animal, tout peut y aller. Si cette solution présente beaucoup d’interêts, elle génère toutefois un coût financier et environnemental (ramassage, centres de traitement)

Le compost en pied d’immeuble / compost collectif

Le compost en pied d’immeuble permet à tous ses résidents d’utiliser un composteur collectif destiné à recevoir leurs déchets verts. Si elle n’est pas déjà en place dans votre immeuble, cette solution nécessite la participation de plusieurs foyers de la copropriété et doit être décidée en AG. Pas toujours facile ou du moins rapide à mettre en place mais néanmoins très pratique et conviviale. Le groupe doit avoir un référent et le plus souvent un intervenant extérieur pour former les usagers aux bonnes pratiques. Plus d’info ici

Certains quartiers sont équipés de composteurs collectifs, cela peut-être au travers d’une association (jardin partagé par exemple) ou bien proposé par la municipalité. Les accès sont souvent limités à des usagers définis afin d’éviter les problèmes, il convient donc de se renseigner et de s’inscrire pour pouvoir les utiliser.

Le compost en intérieur

composteur d'interieur en terre cuite transfarmers

Enfin, que ce soit par choix pratique ou par absence de solution de ramassage, ou de jardin, il existe des solutions pour composter chez soi, dans une cave, dans sa cuisine, son balcon ou même son salon ! Pour cela il existe 2 solutions.

  1. Les lombricomposteurs

    Les lombricomposteurs sont des objets qui permettent de composter en toute tranquillité chez soi. Un indice se trouve dans le nom pour comprendre comment ils fonctionnent : ce sont des vers de compost, cousins des célèbres lombrics, qui se nourrissent des déchets végétaux et les transforment en compost de grande qualité, prêt à l’emploi. Ils ne travaillent pas seuls car la chaîne est composé de beaucoup d’organismes. Ces composteurs (à condition de suivre quelques règles de base) ne génèrent pas d’odeurs ni de nuisances et peuvent donc être installés là où vous avez la place (intérieur, balcon, terrasse). Pratique de l’avoir à portée de main proche de la cuisine.
    Il en existe différentes sortes, conçus dans différents matériaux (plastique, bois, terre cuite…), et on peut même le fabriquer soi-même pour un budget très raisonnable. Vous pourrez trouver un comparatif ici présentant différents modèles.  Découvrez aussi notre Pot de fleurs composteur (fabriqué en France, en terre cuite et liège), un composteur qui contient un espace de culture de plantes qui se nourrissent de l’eau et des nutriments contenus dans le compost.

  2. Le Bokashi

    Le bokashi est un autre système qui fonctionne sans vers. C’est un récipient, le plus souvent en plastique, équipé d’un robinet dans lequel on jette ses déchets de cuisine. Il faut ajouter un activateur (bactéries) qui va dégrader les déchets en un compost intermédiaire : le résultat devra être mélangé à du terreau afin de terminer sa transformation. Si cela semble un bon compromis quand l’on n’est pas prêt.e à accueillir des lombrics chez soi, il faut toutefois avoir l’espace et les moyens techniques de faire matûrer ce compost dans du terreau avant de pouvoir l’utiliser.

Les collectivités encouragent le traitement des déchets à la source

D’ici à 2023, le tri des biodéchets à la source va devenir obligatoire. Un certain nombre de villes mettent à disposition des composteurs ou participent à l’achat de lombricomposteurs, renseignez vous !

À vous de jouer maintenant ! Il existe forcément une solution qui vous convient !

Texte Les Transfarmers • Photos Nathalie Leboullenger, freepik • Illustrations Chloé Kast

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